1- La hernie du chou :
La hernie est une maladie spécifique du chou et, dans une moindre mesure, de ses parents tels que les navets ou radis. Les plants restent chétifs, tandis que la base, au niveau du collet, enfle et se nécrose. C’est un désordre plus qu’une maladie, dû à un sol trop acide. Des apports réguliers de chaux agricole permettent de rectifier le tir.
2- Le mildiou :
Le mildiou frappe un peu à toutes les portes, en s’attaquant à l’épinard, au chou, au navet, à la pomme de terre et à la tomate. De grandes plaques jaunâtres apparaissent sur le feuillage, qui se flétrit. Le mal, surtout fréquent durant les étés froids, peut s’étendre aux tiges, en particulier sur les pommes de terre et les tomates. Un fongicide généraliste, appliqué quand la météo est favorable à la maladie, permet d’enrayer son développement.
3- L’oïdium :
4- La rouille :
La rouille, comme son nom l’indique, marque de ses taches rousses les feuilles de l’ail, du céleri, de l’épinard, du haricot et du poireau. Ces ponctuations gagnent tout le feuillage et parfois la souche (ail, poireau), et virent au noir à maturité. La maladie se développe essentiellement entre juin et août. Les traitements tiennent avant tout à une bonne nourriture, en évitant les excès d’azote, et en apportant de la potasse, qui rendra les plantes plus résistantes. Les traitements anticryptogamiques, à utiliser avec parcimonie, peuvent être utilisés si le temps devient sec et chaud, mais au moins quinze jours avant la récolte.